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Des moyens pratiques pour accueillir, découvrir et s’insérer


Partir, quitter son pays, sa culture pour entrer dans un autre pays, une autre culture […] accueillir quelqu’un qui vient d’ailleurs […] tout cela ne s’improvise pas 1 ! » Les moyens que se donnent les spiritains de France pour accueillir et accompagner leurs jeunes confrères venant d’ailleurs ont été élaborés dans le dialogue et la concertation.

 

Les petits gestes de l’accueil

Un premier courrier est envoyé au confrère pour lui souhaiter la bienvenue et l’avertir des difficultés qu’il rencontrera en arrivant en France. À son arrivée à l’aéroport, un membre de l’équipe provinciale des spiritains de France est là pour l’accueillir. Le jeune confrère fait ensuite un séjour de deux mois à la communauté de la Rue-Lhomond (Paris Ve), le berceau historique de la congrégation du Saint-Esprit.

 

Le temps des découvertes

Il effectue ensuite de brèves visites aux communautés spiritaines de l’Hexagone, pour connaître les confrères et découvrir les visages de la province spiritaine de France dans la diversité de ses engagements apostoliques : présence auprès des jeunes en difficulté et des étudiants, dans les banlieues des grandes villes, dans l’éducation, au service de l’Église locale (maisons d’accueil, revues, foyer de jeunes étudiants, animation vocationnelle) et des confrères (maisons d’anciens, communautés de formation, organisation et animation de la province).

 

Des moyens pour vivre l’insertion

En participant à la session « Welcome » organisée par le Service de la mission universelle de l’Église (SNMUE), un service de l’Épiscopat français pour les prêtres, religieux et religieuses étrangers, les nouveaux arrivants découvrent bien des aspects de la société et de l’Église en France (la laïcité, les rapports Église/État, le rapport au sacré, le poids de l’histoire religieuse, la diversité et la richesse des mouvements et services dans les diocèses).

On veille à ce qu’aucun ne se retrouve seul de son pays. Les spiritains de même nationalité, même s’ils ne vivent pas dans la même communauté, peuvent se retrouver, s’encourager, échanger leurs impressions et échanger les nouvelles de leur pays d’origine.

Une fois la période d’adaptation et d’apprentissage du français achevée, le confrère reçoit une lettre de Mission signée du provincial et rejoint sa communauté d’apostolat, choisie parmi celles dont les membres ne sont pas trop âgés.

Le supérieur de la communauté d’accueil reste attentif à prévenir le choc culturel et s’efforce de repérer les attitudes qui pourraient l’exprimer, afin de redonner confiance et d’encourager le nouvel arrivant. Il l’aide et le soutient pour toutes les démarches administratives. Un « tuteur », autre que le supérieur de communauté, passe du temps avec lui pour expliquer les choses pratiques, répondre aux questions, l’aider à relire ses premières impressions, à découvrir le pays, les mentalités, les pratiques liturgiques.

Une rencontre annuelle des jeunes confrères affectés en France est organisée, les cinq premières années, afin qu’ils puissent exprimer leurs ressentis, évaluer et partager leurs expériences.

 

1 Documents Épiscopat n° 4/2010, Fidei Donum en France, un paysage nouveau.


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