Dossier      Pologne - Spiritains en missions 



Notre priorité : la formation des jeunes. Elle conditionne notre avenir. Nous consacrons beaucoup d’énergie à trouver des jeunes et à leur assurer une formation humaine et spirituelle sérieuse. L’ouverture à la culture et à la langue française leur assure une plus grande ouverture d’esprit.
Nos confrères animent des paroisses souvent avec des aumôneries : prisons, hôpitaux, alcooliques anonymes. Ils cherchent à être présents dans les média.
Ce travail pastoral permet de vivre et de rencontrer des jeunes. Nous leur proposons ensuite un camp d’été où des confrères et des séminaristes témoignent de leurs missions.
Notre société se transforme vite. L’Église reste forte. Mais des forces hostiles exploitent ses faiblesses. L’ouverture au monde acquise surtout par notre vécu missionnaire nous fait voir autrement nos réalités. Nous gardons l’espoir d’une nouvelle évangélisation.
Du temps du communisme, nous spiritains comme toute l’Église en Pologne, nous réagissions en face d’une opposition. Avec un certain succès auprès des gens. Aujourd’hui, devant plus d’incertitudes, nous nous sentons moins assurés. La famille devient plus vulnérable. Une fragilité qui déteint sur l’expression de la foi. Les gens   attendent de nous le témoignage d’une vie basée sur l’Évangile. Perçus d’abord comme des prêtres de paroisse, nous voulons faire mieux connaître aux gens la richesse de nos fondateurs.
Pendant des années, les spiritains polonais ne sont pas partis en mission ailleurs à cause de leur langue. Aujourd’hui, ils travaillent dans le monde entier. Certains à Rome, à Bruxelles et à Paris collaborent à des projets européens. Nous attendons maintenant que des spiritains non polonais viennent en Pologne. La circonscription Europe peut aider les provinces faibles et vieillissantes à mieux gérer l’annonce de l’Évangile là où elle est la plus décisive.