1703 - Claude Poullart des Places, jeune aristocrate breton, ordonné prêtre après avoir renoncé à une carrière au Parlement de Rennes, regroupe des étudiants pauvres désireux d’être prêtres et de servir dans des paroisses pauvres. Ainsi naissent la Société et le séminaire du Saint-Esprit.
1816 - A partir de cette année 1816, le séminaire est également chargé de fournir le clergé de toutes les colonies françaises.
1841 - François Libermann, juif et fils du rabbin de Saverne, converti au catholicisme, fonde la Société du Saint-Cœur de Marie.
Son but est l’apostolat auprès des Noirs d’Afrique et auprès des Esclaves devenus libres dans les Iles de Saint-Domingue (Haïti) et de Bourbon (La Réunion).
1848 - Un même projet et deux fondateurs
La Société fondée par Libermann regorge de vocations mais n’a pas de statut juridique précis. Celle de Poullart des Places existe officiellement mais elle est à bout de souffle. Or les buts des deux Congrégations sont très voisins.
Les membres de la Société du Saint-Cœur de Marie entrent dans la Congrégation du Sain-Esprit qui devient ainsi l’héritière d’une double tradition, riche des intuitions communes de ses deux fondateurs.
Leurs convictions intimes : "Faire œuvre de Dieu"
Conscient de son peu de valeur, tel fut Poullart : "Je n’ai jamais été ce que je devais être". Tel fut aussi Libermann : Je n’ai jamais pu réaliser un plan que j’avais rêvé".
Cette conviction de l’un et de l’autre anime toute leur spiritualité missionnaire
(voir Paroles de vie).
Chaque missionnaire est un pauvre homme. Mais cette pauvreté est une force, car la Mission n’est pas son œuvre, elle est l’œuvre de Dieu seul.