Dossier
Ghana - Spiritains et spiritaines
Appel à une large mobilisation spiritaine
Pour les PP. Peter Laast Annan, provincial, et Ekpaa Maalo, économe de la
province, des projets sont à mettre en route, en y attelant le plus possible de
têtes, de cœurs et de bras.
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Les spiritains arrivent au Ghana
en 1971, suite à l’appel de l’archevêque de Kumasi, M
gr Peter Sarpong, à la province
d’Irlande. Quelques-uns, quittant le Nigeria en guerre civile, arrivent au
Ghana. Ils vont travailler en paroisses, dans les écoles et dans le
développement.
En 2007, le Ghana (240 000 km2) comptait 18,5 millions d’hab. (ruraux à 63 %) dont 12 % de catholiques sur 18
diocèses. Le 31 mai
2009, la province du Ghana est créée. En janvier 2010,
elle compte 156 membres :
71 prêtres, 5 Frères et 70 étudiants. 47 d’entre eux (dont 40 Ghanéens)
travaillent au Ghana. 25 autres, ailleurs :
Algérie, Taïwan, Transcanada, États-Unis, Ouganda, Italie (Rome), Zambie,
Brésil, Angleterre, Fano, France, Bénin, Irlande, Malawi et Gambie. «
Notre 1er chapitre (septembre 2009) nous
demande, explique Peter,
de finir
l’Institut technique et professionnel et le postulat à Adankwame. Et de
continuer rénovation et entretien de nos maisons. Dépendant encore de l’aide
extérieure, nous cherchons des projets générateurs de revenus pour soutenir nos 70
étudiants. Nous voulons renforcer notre tradition d’écoles pour les oubliés de
la société. Et aller dans les paroisses où personne ne veut travailler. En
éveillant partout le sens de Justice et Paix et Intégrité de la Création à
partir du plan stratégique 2009-2012 lancé par la congrégation. Il est urgent
de lancer les associés spiritains et d’encourager la vie de communauté. La
majorité de nos confrères sont jeunes. Ils ont besoin d’être accompagnés par
des confrères plus âgés. »
Un master of Business
Administration de Duquesne University aux États-Unis, 4 années de direction de
l’Institut d’études professionnelles et 4 autres d’économe de la West African
Province ont préparé le P. Ekpaa Maalo à sa mission d’économe provincial. Il la
résume en quelques impératifs dictés par des chiffres.
«
Il me faut assurer le bien-être des
confrères et faire réussir les objectifs de la province. En clair, gérer notre
patrimoine, propriétés, équipements, ressources financières et économiques de manière
responsable et équitable. Notre budget réparti en 3 parts. Scolarité,
alimentation, examens médicaux, voyages et bien-être des confrères en
formation, 80 %. Appui aux confrères en paroisses rurales,
15 %.
Administration, 5 %. »
Les associés sont les 1
ers
à prendre part à la mission des spiritains :
directeur d’école, médecin soignant, comptable, étudiante en informatique,
femmes d’affaires dans le bâtiment, cuisinière, imprimeur, femme de ménage
retraitée, enseignante, volontaire en ONG… Ils viennent de 3 paroisses où ils
sont déjà engagés :
chorales, temps de prière, activités caritatives… Une richesse sociale et
ecclésiale qui rend possible une foule de missions, un nombre impressionnant de
postes pour évangéliser les milieux. «
Notre but, affirme l’étudiante en
informatique,
c’est partager la
spiritualité des spiritains et les appuyer dans leurs missions, ici et hors
Ghana. »
Ils n’ont pas encore de statuts écrits, mais un esprit les inspire. La vie de
prière ouvre à l’action de l’Esprit de Dieu, source de paix. Ils attendent que
les spiritains leur présentent leurs lieux de mission pour que les gens les
connaissent mieux. Et les soutiennent davantage.