D
u 6 au 17 mai 2010, spiritaines
et spiritains travaillant au Ghana nous ont fait entrer dans leur façon de
vivre leur mission. Au nord, zone
souffrant souvent de la sécheresse : les paroisses-centres de Tamale,
Bolgatanga, Fumbisi et les communautés qui gravitent autour. Partout, une
précarité dans les infrastructures, les services d’éducation et de santé. Et
une population économiquement plus pauvre.
Pour Mgr Gabriel
Justice Anokye, évêque d’Obuasi et responsable de la jeunesse, l’Église a 2
priorités : la lutte contre les corruptions et la formation. Nous avons pu
constater que dans le pays ashanti autour de Kumasi, spiritaines et spiritains
suivent ces priorités.
Non loin de Berekum, les Sœurs
spiritaines réussissent leur pari : éduquer des jeunes filles, souvent
oubliées, pour qu’elles puissent prendre leur place dans la société de demain.
Au Spiritan University College
(SUC) à Ejisu, une soixantaine d’étudiants
spiritains qu’accompagne une équipe de
professeurs et d’éducateurs se préparent à leur mission de demain. Ils sont
l’avenir d’une province spiritaine qui leur consacre un budget important et
appelle le plus possible de têtes, de cœurs et de bras à s’associer à ses
projets.
Que sera la mission spiritaine de
demain ? Le P. Daniel Osei Yeboah tire de son expérience en Sierra Leone
le chemin à suivre : un mode de vie simple qui permet de se mettre au
service des plus pauvres pour qu’ils sortent de situations inhumaines