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50 ans après. Les chrétiens de Kongolo font mémoire


Du 29 décembre 2011 au 1er janvier 2012, des centaines de pèlerins se sont réunis à Kongolo. Sur les pas des martyrs, ils sont allés, par étape des lieux où ont vécu les missionnaires vers celui de leur exécution.

Le premier jour, dans une ambiance de prière, les pèlerins se sont rendus sur les lieux où ont vécu et travaillé les missionnaires : le petit séminaire, la procure diocésaine et l’église de la mission. Les participants ont été invités à vivre et à marcher à la lumière du Christ.

Le deuxième jour, depuis la procure diocésaine où les missionnaires vécurent les dernières heures avant leur arrestation, les pèlerins se sont dirigés vers la cathédrale, construite après le drame par les prêtres du diocèse, eux-mêmes formés par les missionnaires martyrs. Ceux-ci vécurent l’amour fraternel, modèle de « l’Église, famille de Dieu ». Il revient aux chrétiens de Kongolo d’appuyer, par leur prière, la cause de leur béatification.

Au troisième jour, une nouvelle marche réunit les pèlerins depuis l’église-mémorial des martyrs (Saint-Joseph de Kangoy) au camp militaire, lieu du massacre. Des témoignages émouvants sont donnés : tout d’abord celui de Baba Thomas, ancien séminariste au moment des faits, puis celui de Sr Denise Kayumba, Cœur Immaculé de Marie de Kongolo (CIMKO). Enfin, l’Eucharistie est présidée par le P. Éric Ngoye, supérieur des spiritains de la Fondation du Congo-Kinshasa (CKF). Tout au long de ce pèlerinage, un chant litanique en mémoire des martyrs spiritains a été repris par la foule, des rappels de la vie de chaque martyr ont été écoutés.

Le 1er janvier 2012, 50 ans après les faits tragiques, une messe solennelle présidée par Mgr Oscar Ngoy, évêque de Kongolo, a réuni le clergé, les spiritains et leurs amis, les religieuses de différentes congrégations (CIMKO, Saint-Joseph de Kalemie, Franciscaines du Règne de Jésus de Sola) et les nombreux fidèles de la ville dans l’église-mémorial. Au cours de son homélie, Mgr Ngoy a rappelé : « Cet événement est immortel. Nous devons le transmettre d’une génération à l’autre. » Le P. Éric a, quant à lui, demandé à la population qu’elle plante un arbre ou une croix, au cours de cette année 2012, en mémoire du cinquantenaire.

La commémoration a été marquée dans différents lieux de la RDC où travaillent les spiritains (Manono, Lubumbashi, Kolwezi et Kinshasa) par une semaine de prière, des célébrations, des conférences et des témoignages.

Informations transmises par le P. Éric Ngoy

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