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Le développement au cœur de la mission spiritaine


Face à une population démunie, les missionnaires lancent des projets de développement. Formation à la couture et à l’informatique, ouverture de bibliothèques pour les étudiants, lutte contre la famine par l’agriculture et par l’aide ponctuelle.
À Nampula, les spiritains ont fondé un centre de développement sous la responsabilité du Fr. Ronan White. Ils y ont installé une bibliothèque mise à la disposition des étudiants de toute la ville. C’est un atout apprécié par tous les bénéficiaires. Il y a aussi une salle d’ordinateurs pour donner des cours d’informatique avec deux séances par jour, ouvrant la porte à 24 étudiants à chaque fois. Par souci de solidarité avec les plus pauvres, les cours coûtent moins cher qu’ailleurs. Cette formation est exigeante et rigoureuse pour assurer un apprentissage de qualité. Elle donne aux jeunes des bases nécessaires afin de trouver un emploi. Tous ceux qui réussissent aux examens sont diplômés. Les autres reçoivent un certificat de participation.
Ce centre accueille par ailleurs des femmes pour des cours de couture. Une telle formation leur permet de travailler et de gagner leur vie. À la fin de chaque cours, toutes celles qui réussissent l’examen reçoivent une machine à coudre pour travailler chez elles. En même temps, les spiritains font un suivi pour s’assurer que les machines sont utilisées pour l’objectif fixé, sinon, elles sont récupérées pour être remises à d’autres femmes qui en ont besoin.
La formation à la couture est également dispensée aux femmes de la paroisse d’Itoculo par les Sœurs spiritaines, sous la responsabilité de Sr Adélaïde. Quelques-unes s’achètent une machine à coudre à la fin de la formation mais n’osent pas la montrer à l’extérieur. Elles ont peur que les gens disent qu’elles ont pratiqué la sorcellerie pour l’obtenir. Les spiritaines font tout pour tenter de les faire sortir de cette mentalité.
 
Inhazonia
Sécurité alimentaire: « En cas de famine dans une des communautés, nous déclenchons une demande auprès de la Caritas et de la Cafod (Catholic Agency For Overseas Development), une ONG anglaise. La Caritas fournit du maïs, des haricots et du transport. La Cafod fournit de l’argent », souligne le
P. Yves.
Agriculture renouvelable   « Nous donnons des graines aux gens. Après la première plantation, ils replantent puis nous remboursent à la saison suivante. Nous leur apprenons des méthodes d’irrigation, l’utilisation d’engrais et de pesticides naturels », poursuit le P. Yves. Un arbre appelé « mouhédjé », disponible partout sur place, donne beaucoup de sève. Quelques gouttes, dans un seau d’eau, et l’on obtient un véritable insecticide bio!

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