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Mozambique

  Dossier        



Mozambique. Mission spiritaine




Reportage, textes et photos Evarist Shirima et Michel Robert. Avec les spiritains de la province de France, ils remercient les Sœurs spiritaines et les confrères du Mozambique pour leur accueil chaleureux.




D u 22 décembre 2011 au 9 janvier 2012, nous sommes partis à la rencontre de la mission spiritaine au Mozambique. 4 Sœurs spiritaines (4 nationalités) résident à Itoculo (diocèse de Nacala), dans le nord-est du Mozambique, sous le regard bienveillant de Sr Rosenir, Brésilienne, supérieure de la communauté. Avec leurs frères spiritains, elles font partie de l’équipe missionnaire de la paroisse d’Itoculo et travaillent en étroite collaboration.
Les spiritains sont arrivés au Mozambique en 1996. À ce jour, un groupe international de 12 spiritains (3 communautés, 8 nationalités) s’est installé dans ce pays lusophone. Implantés dans 3 diocèses (Chimoio, Nacala et Nampula), sous la responsabilité du P. Raul Viana, Portugais, supérieur du groupe, ils préparent l’ouverture d’une 4e communauté dans l’archidiocèse de Beira.
La communauté d’Inhazonia (Chimoio) est particulièrement isolée, à plus de 1000 kilomètres de ceux du nord. Le Conseil général a envoyé des spiritains à la demande d’évêques de diocèses distants les uns des autres: cela explique la raison de l’éloignement des communautés. Toutefois, ces missionnaires ne se laissent pas décourager par les distances. Spiritaines et spiritains s’engagent dans plusieurs domaines de la vie de la population. Ils sont présents dans l’éducation, la santé, l’œcuménisme, le dialogue interreligieux, la justice et la paix, l’évangélisation et dans des projets de développement.
Le groupe fait partie de l’Union des circonscriptions du sud de l’Afrique (UCSCA) qui réunit le Mozambique, le Malawi, la Zambie, le Zimbabwe et l’Afrique du Sud.
Entre 1964 et 1992, le Mozambique a vécu 2 guerres. Une pour l’indépendance, l’autre, civile et fratricide, entre 2 partis politiques principaux – la RENAMO (Résistance nationale du Mozambique) et le FRELIMO (Front de libération du Mozambique). Les séquelles demeurent dans les esprits et l’Église situe sa mission dans ce contexte.
Après cinq siècles d’histoire, la mission est encore à un niveau de première évangélisation. Pourquoi? Ce reportage nous donnera quelques éléments de réponse.
 




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