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Projet :
Cette rubrique en cours d'implémentation permettra de suivre, grâce à
leurs propres interventions, le travail, les initiatives, les réflexions
de Spiritains engagés dans des projets concrets de développement.
Elle pourrait être aussi une tribune qui permette de dialoguer avec eux.
Dossier 8 :
Spiritains dans l'éducation à la paix
Spiritains dans l'éducation (Sud-Soudan, Rép. dominicaine, ..)
Dossier 7 :
P. Yves Mathieu, actuellement à 330 rue Lhomonf, 75005 PARIS
L'association Amitié Solidarité Mozambique a vu le jour le 8 juillet 2005. Son
but est l'information sur les réalités du Mozambique, le soutien humain et
matériel aux actions éducatives et de développements mené sur place par Yves
MATHIEU, prêtre spiritain.
Yves habite à Inyasonia, près de Catendica, au Nord de Chimoio, près de la
frontière du Zymbabwe, au centre du Mozambique.
Dossier 6 :
un lien à consulter : armel.duteil.free.fr
Dès notre arrivée à Kataco, mon vicaire Igbé et moi-même avons commencé les visites des villages et des communautés, et pris contact avec les autorités religieuses, administratives et traditionnelles. Les liens d’amitié me semblent absolument essentiels. Si parfois des conflits
apparaissent ils ne sont pas généralement liés à la religion. Il est fréquent que chrétiens et musulmans travaillent ensemble pour la construction d’une église ou d’une mosquée. Ils aménagent ensemble des routes et des ponts, des digues et des canaux pour les rizières. Ils vivent également ensemble les
événements familiaux. À vrai dire, comme à Mongo (ma précédente mission), notre objectif est de mettre en place des communautés chrétiennes actives, présentes à la vie des gens et qui participent au développement du pays. Il y a
beaucoup à faire à ce niveau. Il semble que les chrétiens soient habitués à prier, mais beaucoup moins à se retrouver ensemble pour réfléchir à leur vie et à la vie du village. Ils sont prêts à organiser des cotisations ou à donner du riz pour les besoins de la communauté, mais beaucoup moins à s’engager pour
lutter contre les injustices. Pourtant il me semble essentiel que les communautés chrétiennes lancent des actions de développement en faveur de tous, qu’elles luttent contre la corruption, le laisser-aller, le manque de conscience
professionnelle, le favoritisme et les autres problèmes qui minent la société guinéenne. Tout cela, bien sûr, doit se faire en s’appuyant sur l’Évangile, ce qui suppose que les chrétiens le connaissent vraiment dans leur propre langue et qu’ils le fassent passer dans la vie de leur famille, de leur communauté et
de leur village. Vaste programme ! Nous cherchons aussi à former des agents de développement. La situation économique, en effet, est lamentable et elle se dégrade de plus en plus. Les salaires n’arrivent plus à assurer le minimum vital ; les produits alimentaires
deviennent de plus en plus rares et chers et l’inflation est galopante. À cause de tout cela et face au manque de liberté et de démocratie, et aussi suite à un certain nombre d’injustices flagrantes et de détournements d’argent scandaleux, nous avons vécu plusieurs semaines de grève
générale. Le coût humain de cette grève a été lourd : plus de 50 morts par balle lors des manifestations. Mais la mobilisation a été générale et la société civile s’est réveillée. Le Président, un militaire, a déjà accepté un ministre issu de la société civile et a accordé l’augmentation des salaires et
la baisse des prix des produits de première nécessité. À notre niveau, nous soutenons la participation des populations dans la construction d’écoles, de centres de santé et dans l’aménagement des villages via un système de cotisations et un travail
communautaire bénévole. Cela suppose également une formation. Avec l’aide de Guinéens volontaires et d’amis qui viendront à Kataco, nous allons entreprendre la formation d’éducateurs de jardins d’enfants: l’éducation est la base de tout. Nous organiserons aussi la formation d’agents de santé pour les soins de santé primaire et la prévention, sans oublier la formation de femmes
accoucheuses. Nous mettons encore en place des formations en agriculture, en élevage et en artisanat. Dans tous ces domaines, la mobilisation s’avère très difficile ! C’est nouveau pour les gens. Il nous faut leur donner confiance dans leurs possibilités et les encourager à persévérer. Nous allons commencer petitement en espérant que les choses vont grandir peu à peu. P. Armel Duteil
Dossier 1 :
un lien à consulter : www.fjec.org
Fondateur : Père Christian de La Bretesche, spiritain
Création : 1989
Reconnaissance officielle : 1990
Numéro d’enregistrement officiel : n°082/91/MINT/DGAT/DOR/SAG du 20 février 1991.
Statut : Association Loi 1901.
Objet social : Appui aux initiatives économiques et sociales.
Siège administratif : Quartier Milice, villa 43B avenue de l'OUA, Makélékélé, Brazzaville
(à l'entrée de l'ancienne Faculté des Sciences)
B.P.13700 Brazzaville
Tél./Fax : 00242 81 56 34
E-mail : fjecbrazza@fjec.org
Antenne de Pointe-Noire : 380, avenue de l'Indépendance, Tié-Tié, Pointe-Noire
B.P. 4507 Pointe-Noire
Tél./Fax : 00242 94 71 32
E-mail : fjecponton@fjec.org
Missions :
Etre au service des jeunes et des moins jeunes, nouveaux acteurs économiques et sociaux, qui envisagent de créer ou de développer de leur propre initiative une activité professionnelle ou sociale capable d’assurer leur épanouissement, celui de leur famille et de leur milieu.
Appuyer les initiatives individuelles et collectives tout en contribuant à la naissance d’un tissu d’initiatives économiques et sociales reliées entre elles (réseau d’initiatives, filières économiques, organisations professionnelles, structures de solidarité entre les acteurs économiques et sociaux).
Domaines de compétence :
- la communication
- le conseil
- l’appui technologique
- l’ingénierie sociale
- l’appui financier
- la gestion de projets et de programmes.
Couverture géographique des activités : tout le territoire de la République du Congo.
En plus de son siège de Brazzaville et de son antenne de Pointe-Noire, le Forum des Jeunes Entreprises du Congo dispose d’un réseau dynamique de 6 Centres Ruraux de Ressources Professionnels répartis dans les départements du Pool, Kouilou et Likouala.
communication du FJEC à Cotonou (2005)
Newsletter N°1 (février 2006)
Dossier 2 :
un lien à consulter : www.centrenrj.org
Fondateur : Père Vincent Chopart, spiritain
Constatant que la situation socio-économique difficile de Madagascar pousse un
grand nombre de jeunes adolescents et d'enfants (plus ou moins abandonnés,
livrés à eux-mêmes, marginalisés, exclus de tout cycle scolaire ou programme de
formations souvent inadapté) à survivre péniblement de vagabondage ou
d'assistance. Malgré cela, ces jeunes adolescents et enfants gardent le désir
d'être reconnus comme les autres, d'avoir droit à l'éducation, à l'expression, à
un travail léger, adapté... Ils ont soif d'apprendre et rêvent de devenir
Acteurs de leur Vie, de retrouver foi, confiance en eux-mêmes et dans les
autres.
Le Centre NRJ, dont les jeunes sont les premiers membres et acteurs, a pour
buts:
- de permettre aux jeunes et aux enfants les plus défavorisés ou en situation de
rupture,
- de devenir Sujets de leur propre promotion humaine, reconnaissance
sociale, et épanouissement spirituel; Créateurs d'initiatives et de solidarités
pour améliorer leurs conditions de vie; et cela dans un climat de confiance,
franchise et simplicité où la mise en responsabilité est immédiate, les jeunes
gérant eux-mêmes les diverses structures nécessaires, prenant en main leur
avenir et animant et soutenant les efforts des plus jeunes qu'eux;
- de transmettre, à d'autres, leur savoir faire, et leurs savoir être, fruit d'une
longue expérience participative originale, en matière d'accompagnement,
d'éducation, de formation et de développement,
- de susciter une dynamique de
réflexion et d'action adaptée face à tous les mécanismes d'exclusion qui
frappent les plus défavorisés.
Dossier 3 :
un lien à consulter : www.salangolo-dolisie-congo-brazzaville.com
courrier de Lucien Favre, spiritain
(...)Avec Mathieu Biliou et maintenant Yvon Muantusila nous nous battons à
Sala Ngolo, (...) à contre-courant du milieu ambiant
(...)
Depuis la fin du projet en 2002, nous sommes sur fonds propres et nous
devions trouver environ 25000 Euros /an pour tourner
(...).
En avril j'ai effectué un stage à Porto Novo au Bénin au Centre Songhaï
où j'ai pu apprécier la pédagogie de formation/travail mise en place par un
frère dominicain Nigérian Nzamujo (à lire absolument son livre "Quand
l'Afrique relève la tête" Editions Cerf). A Sala Ngolo, nous allons donc
opter pour une formation basée sur la production. Nous allons renforcer les
sections qui tournent (agro, cuisine/hôtellerie, menuiserie/sculpture) et
réorienter celles qui ont des difficultés : couture, mécanique, soudure
Pour faire face aux difficultés financières nous allons mettre en place
un fonds de solidarité commun pour nos oeuvres : Espace Iarrot (avec Yuh
Chrysanthus, confrère camerounais qui vient de rentrer de recyclage,...), les moines-paysans de la
Thébaïde (avec Christian de la Bretesche) , Epena (avec un confrère nigérian
engagé dans le développement agricole) et Sala Ngolo
Dossier 4 :
Justice et Paix pour l'Afrique
A l’aube du nouveau millénaire, le problème n°1 du Continent africain est celui de l’intégration économique de sa jeunesse.
Depuis plus de vingt ans les efforts considérables consentis pour la scolarisation de masse débouchent sur un chômage généralisé : sous-occupation dans les campagnes, chômage dans les villes.
Quelle justice et quelle paix attendre sur un continent où la jeunesse ( 55% de la population a moins de vingt ans) désespère de son avenir ?
Les spiritains peuvent-ils risquer quelque chose ?
Un exemple au Congo/Brazzaville
Trois réalisations en forme de " modèles "
- Espace Père Jarrot à Brazzaville
Un lieu de renaissance pour les enfants en difficultés
- Sala Ngolo à Dolisie
Un Centre de Formation Professionnelle qui devient un Centre de Ressources Professionnel
- La Thébaïde à Pointe-Noire
Un Centre Rural communautaire au cœur d’un projet local de développement durable
Ces trois initiatives ont en commun l’ambition de déboucher sur l’insertion économique et sociale des jeunes qui bénéficient de leurs actions.
Ces trois initiatives constituent des " modèles ", c’est à dire qu’elles s’appliquent méthodiquement à mettre en forme des structures adaptées aux réalités locales et reproductibles dans leur environnement.
La liberté que donne l’appartenance à une congrégation religieuse, permet aux porteurs d’initiatives que nous sommes, une créativité indispensable à la conception des dispositifs qui ouvriront de nouvelles perspectives aux générations montantes.
Les stratégies de lutte contre la pauvreté qui se cherchent dans chacun de nos pays manquent tragiquement de " modèles ".
L’argent, hélas !, afflue en renfort des fausses solutions qui parquent les jeunes dans les impasses de formations inadaptées, d’expériences pré - coopératives sans avenirs et d’excitations pseudo-religieuses aliénantes.
La mise au point d’un " modèle " exige un minimum d’autonomie financière avant que celui-ci soit reconnu et appuyé par les bailleurs de fonds institutionnels du développement.
Dans les pays industrialisés, les Spiritains au contact des communautés chrétiennes vivantes et des collectivités locales dynamiques et engagées dans la coopération décentralisée, pourraient donner naissance à une structure spiritaine de coopération et de solidarité avec la jeunesse africaine mobilisée sur les chantiers de son insertion économique. Une telle structure pourrait offrir les services suivants :
- Compagnonnages artisans/paysans
- Parrainages de jeunes en formation
- Commerce équitable
- Transferts de compétences et de technologies
- Echanges culturels ( ex. Chantiers Amos ou chantiers d’Auteuil International)
Si nous commencions par prendre en charge trois projets, un pour l’Espace Père Jarrot, un pour Sala Ngolo et un pour la Thébaïde.
- L’Espace Père Jarrot
Le Père Jarrot, initiateur du projet enfants des rues, vivait dans un quartier populaire de Brazzaville où il accueillait les plus délaissés d’entre eux. A sa mort, les Spiritains ont continué et développé son œuvre. Les PP. René Tabard, Jonas Bangui, François Lebec ont assuré à leur tour la gestion par interim du Centre sans toutefois résider avec les enfants.
A la demande du Conseil régional des Spiritains du Congo, le P. Chrysanthus Yuh est revenu en mars 2005 à Brazzaville après son recyclage en Côte d’Ivoire, pour accompagner les enfants en bon père de famille. Depuis mai, le P. Chrysanthus réside à l’Espace Jarrot.
Projet : la prise en charge du P. Yuh pour un an à l’Espace Jarrot. Coût : 3 200 Euros
- Le Centre Sala Ngolo
Depuis la mise en place des structures de formation (ateliers de couture, mécanique auto, menuiserie, soudure/plomberie, développement des élevages, du maraîchage et de l’arboriculture, hôtellerie/restauration, création d’un cyber café), le Centre Sala Ngolo ne bénéficie d’aucune subvention pour son fonctionnement. Celui-ci est assuré à la fois par les activités productives du Centre et par la participation demandée aux apprentis (7 Euros/mois soit 70 Euros par an). C’est insuffisant pour tourner et développer les capacités du Centre car le coût réel de la formation est de 140 Euros par an. Actuellement, il y a 256 apprentis en formation à Sala Ngolo (45%de filles) et l’encadrement est assuré par les PP. Mathieu Bililou, Yvon Miantuasila, Lucien Favre, un stagiaire Rony Matondo et une quarantaine de collaborateurs laïcs.
Projet : la mise en place d’un système de parrainage de nos élèves représenterait une solution salvatrice. Coût d’un parrainage : 140 Euros par an
- La Thébaïde
La Communauté monastique des moines-paysans de la Thébaïde qui construisait à Louomo dans le diocèse de Kinkala son premier centre communautaire a du quitter la région en abandonnant ses installations aux pillages en 1999. Réfugiée dans la zone rurale péri-urbaine au Nord de Pointe-Noire, la Communauté a reconstruit un monastère en poteaux d’eucalyptus et développe un nouveau centre rural communautaire. La nouvelle Thébaïde est devenue le point de ralliement de plus de cent cinquante maraîchers et maraîchères réfugiés dans la zone et désireux de s’y implanter.
Projet : pour la formation des maraîchers, une salle polyvalente avec documentation et équipement pédagogique. Coût total : 38 000 Euros
Le point de ralliement pour tous les confrères et amis qui seraient désireux de participer à la structure de coopération et de solidarité dont nous rêvons pourrait être le site des Spiritains sur le web ( www.spiritains.org). Un débat pourrait s’ouvrir sur le thème de l’intégration économique des jeunes en Afrique. Les idées, les actions déjà engagées, les demandes d’information sur les problématiques de l’heure, la documentation utile sur la coopération décentralisée et ses mécanismes…….bref un forum permanent dont Lucien Heitz serait l’animateur, chargé de la communication et Louis Marie Frioux le technicien metteur en page sur le web.
Proposition de Chrysantus Yuh ( pereyuh@yahoo.fr) , Lucien Favre ( 231951@cg.celtelplus.com)
et Christian de La Bretesche. ( christiondbretesche@yahoo.fr)
Note du webmaster : Le cadre pour un tel forum est déjà en place.
Sur le site spiritains.org, choisissez FORUMS puis Justice et Paix/Spiritains dans le développement . A l’intérieur, allez à la rubrique " Spiritains dans le développement " . On peut déjà y réagir à deux communications d’un des auteurs de cette proposition...
Dossier 5 :
un lien à consulter :
Au coeur du monde, là où sont turbulences et désespérances, des Spiritains...
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