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ouadhibou, une pirogue
pour
l’au-delà ».
« Qu’est-ce qui
arrêtera les candidats à la
mort ? »
Sous des titres forts, La Tribune et la Calame, 2 journaux
mauritaniens, -comme nos medias-
parlent de plus en plus des milliers d’africains qui quittent
le
continent africain en rêvant d’Europe.
Combien partent, arrivent, se noient ? Les chiffres
sont approximatifs.
Plus de 1500 africains seraient morts depuis janvier 2006
dans de simples pirogues. En 2 jours, 451 illégaux ont
réussi à rejoindre les
Canaries.
Mauritanie : environ 15000 Africains seraient
prêts à
s’embarquer pour la périlleuse
traversée de
800 km.
Depuis mars, l’Espagne a mis en place un dispositif
pour
freiner ces arrivées (6000 depuis janvier). Elle a fait don
de 4 navires de
patrouille à Nouakchott. Et a participé
à la construction de centres
d’hébergement pour bloquer les immigrés
sur place.
A Nouadhibou, nous avons rencontré des jeunes que
nos
confrères accueillent durant leur transit. Qui
sont-ils ? Pourquoi
partent-ils ? Ils disent fuir misère et
chômage.
Ils dénoncent échec des politiques de
développement,
incompétence et corruption des dirigeants de leur
pays Nous le savons
écoutés. Nous voulons aussi
réfléchir et nous poser les questions :
Où va l’Afrique ?
Comment et pourquoi sommes-nous concernés par cet
exil qui
transforme des milliers de jeunes en migrants
« clandestins » ?
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