• Le respect fait évoluer les traditions
• Quand Dieu lui-même pleure
• Pour que les Hamar sauvent leur identité
• La vie s’améliore grâce à l’Évangile
• Les spiritains appuient l’Église orthodoxe
  
• Des actes convertissent les mentalités
  

N otre dernier dossier a présenté en mai-juin 2010 la 1^re partie de la mission des spiritains en Éthiopie. Avec un résumé de la richesse historique, culturelle et religieuse d’un peuple fascinant.

La seconde partie du reportage nous replace sur les lieux de mission dans le sud du pays : Dhadim, Yabello et Dhoqqolle en pays borana ; Arba Minch et Dimeka en région Gamo-Gofa.
Le P. Iede de Lange, spiritain hollandais, évoque le long apprentissage de la langue et de la culture Borana. Et l’impact de son confrère Ton Leus, décédé en 2009, auteur du 1^er dictionnaire de la langue et de la culture borana. Avec le P. Vincent Stegman, spiritain américain, le P. Iede résume le travail des spiritains dans l’éducation scolaire. Primaire d’abord. Puis secondaire par les foyers d’étudiants et d’étudiantes. Un investissement porteur d’avenir.

En pays Gamo-Gofa, les spiritains assurent, en collaboration avec l’Église orthodoxe, un travail de pastorale et de développement humain. Les PP. Paddy Moran à Arba Minch et Martin Kelly à Dimeka, spiritains irlandais, proposent l’Évangile avec respect aux Hamar, pasteurs nomades aux fortes traditions. Pour qu’ils trouvent eux aussi leur place dans l’évolution du pays.

Après 20 ans de service diaconal avec des spiritains, Messeret Assefa a été ordonné prêtre orthodoxe le 10 mars 2010. Il s’est formé pour continuer sa mission auprès des Hamar. Parce que les plus pauvres ont le droit que l’on s’occupe d’eux du mieux possible.

Riche de sa foi, l’Église orthodoxe éthiopienne est confrontée à la modernité. Elle a encore besoin d’appuis. Engagés à ses côtés depuis 1972, les spiritains restent déterminés à continuer la Mission ensemble.