D ans un 1^er reportage, « Où va Haïti en 2011 ? », nous avons présenté la commémoration du 1er anniversaire du séisme dévastateur de janvier 2010. Et les situations compliquées dans lesquelles Haïti se débat un an après.
Ce second reportage présente les spiritaines et les spiritains dans leurs missions d’Église. En ville et à la campagne, ils travaillent auprès des plus pauvres et avec eux. Et continuent ainsi l’histoire commencée par les 1^ers spiritains arrivés en Haïti dès le milieu du XIX^e siècle, comme le rappelle le livre d’Émile Jacquot .
Présent à tous, 24h/24, dans l’immense commune de Carrefour, Jeanrilus Excellus est à la fois assistant social, psychologue, conseiller technique au milieu d’une population venue de partout dans l’espoir d’un gagne-pain.
À Port-au-Prince, au collège Saint-Martial, Pierre Cherfily, Rénold Arismé et leur équipe font tout pour que renaisse ce collège, référence pour tout Haïti. Et qu’il dispense une éducation de qualité, espérance d’un avenir meilleur.
À Furcy, Habens Simon et Jean-Yves Urfié donnent à leur pastorale une orientation écologique en faisant planter des arbres. Un effort commun de reforestation pour que reverdisse une montagne devenue trop chauve.
À Jacmel et à Montagne-Lavoute, les Sœurs spiritaines éduquent les enfants et soignent les malades. Heureuses de travailler pour des villageois qui ne peuvent compter que sur elles.
À Pont-Sondé, Joseph Rémi et Serro Michel ont 2 priorités : l’école pour les jeunes et l’appui aux paysans pour une vie moins pénible.
À Port-au-Prince, les étudiants spiritains espèrent, comme l’ensemble des Haïtiens, que leur pays, après le séisme de 2010, apprenne une autre façon de vivre ensemble. Avec des hommes politiques plus honnêtes qui sauront stimuler le développement de tous.
Une gouvernance à inventer. C’est la mission qui attend Michel Martelly, 50 ans, élu président de la République avec 67, 57 % des voix.
Si les projets des spiritaines et des spiritains présentés dans ces pages vous interpellent, n’hésitez pas à les soutenir.