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PHILIPPINES

  Dossier        



Philippines – Missions spiritaines




Reportage, textes et photos : Michel Robert et Lucien Heitz qui remercient tous les amis des Philippines de leur avoir partagé leurs soucis et leurs espoirs, dans une grande fraternité.





D u 12 au 26 novembre 2010, nous avons visité les spiritains travaillant dans 3 des 7 000 îles qui forment les Philippines. Indispensable d’avoir la carte ci-contre sous les yeux pour repérer les lieux de mission qu’évoque ce reportage !
À partir de Manille, capitale de 14 millions d’hab., descendez vers Cebu (l’île et la ville) presque au centre de la carte, puis allez à droite à Padre Burgos non loin de Maasin. Et enfin, dans l’île de Mindanao, à Midsalip, Iligan et Digkilaan.
Nous avons rejoint Manille et Cebu, aller et retour, en avion. Et les différentes autres destinations, en bateau, de jour comme de nuit, sans aucune difficulté.
Les 1ers spiritains sont arrivés aux Philippines le 12 décembre 1997, appelés par l’évêque d’Iligan au service des jeunes. Ils découvraient une population catholique à plus de 80 %. Avec, dans certaines régions, des conflits interreligieux. Et un peu partout, des populations laissées pour compte.
Notre reportage présente rapidement ce pays de 90 millions d’hab. qui aspirent à mieux vivre. Puis l’Église qui, face à de lourds défis sociaux, y réalise un travail remarquable auquel les spiritains prennent part.
Fin 2010, les spiritains étaient 12 de 6 nationalités, travaillant comme responsables de paroisses, en ville et en milieu rural et comme aumôniers d’université, d’hôpitaux, et de prisons. Avec partout comme optique de base et comme priorité : partir des attentes des gens, les traiter en partenaires et les faire grandir dans leur dignité par plus d’éducation, de santé, d’écoute aussi et de compassion. Des façons d’être et de faire qui attirent des jeunes.
Des partenaires sérieux les épaulent dans cette mission. L’ONG Enfants du Mékong notamment qui soutient la scolarisation des enfants pauvres en Asie non seulement par parrainages individuels mais par réalisation de projets de santé, formation, éducation. C’est grâce à eux que les Sœurs spiritaines vont trouver, au début de 2012, des locaux fonctionnels pour l’école et la santé.




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