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L
e Gabon, pays chaud et humide d'Afrique centrale. Il est traversé par
l'équateur, et est frontalier du Congo, de la Guinée équatoriale, du
Cameroun, et bordé par l'océan Atlantique. L'origine de son nom remonte
au XVè siècle, lorsque des navigateurs portugais accostent sur le
littoral de Libreville. Ils ont estimé que la forme de l'estuaire qui borde
la côte ressemble à un gabão, un mot portugais qui veut dire
« caban ». C'est ainsi, semble-t-il, qu'est né le Gabon.
On y trouve environ cinquante groupes ethniques dont une dizaine plus
importants. Plus de 80 % des Gabonais parlent français, ce qui renforce
l'unité du pays. Indépendant depuis le 17 août 1960, le Gabon est
doté d'un régime présidentiel. Il est peuplé d'un peu plus d'un
million d'habitants pour une superficie de 267 667 km ² ; son sous-sol
regorge de manganèse, d'uranium, d'or, de fer, de gaz et de pétrole.
Traversé par l'Ogooué, son plus grand fleuve avec son réseau
d'affluents, le pays est couvert d'une forêt épaisse et riche en
bois.
Le Gabon compte quarante missionnaires spiritains de nationalités
différentes : un Angolais, six Camerounais, trois Centrafricains, onze
Congolais (huit de Brazzaville et trois de la RDC), trois Français, huit
Gabonais, six Nigérians et trois Sénégalais. Cela fait trente-trois
prêtres, cinq Frères, plus un évêque émérite (Mgr Dominique
Bonnet 75 ans) et un préfet apostolique à Makokou
(Mgr Joseph Koerber 71 ans), tous deux français. Il y a
en outre quatre confrères gabonais en mission ad extra et dix-neuf jeunes en
formation initiale.
Il existe enfin deux fraternités au Gabon : Port-Gentil a une fraternité du
Saint-Esprit composée de personnes qui, aux côtés des spiritains, cherchent
à vivre dans le dynamisme de l'Esprit Saint. À Libreville, une fraternité
spiritaine regroupe des laïcs vivant la spiritualité de nos fondateurs et
engagés auprès de nos confrères. Depuis l'arrivée de Mgr Bessieux et
aujourd'hui encore, l'Évangile continue à trouver un écho au coeur de la
population multiculturelle de ce pays.
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